a sky full of stars.

are we all lost stars trying to light up the dark ? — crédits@tumblr.

nom complet Clarissa, parce que sa maman adorait Mrs. Dalloway de Woolf -et aujourd'hui c'est Clarissa qui adore ce livre. Hope, parce que Hope. Strozzi, nom maternel ayant pris la place de Lowe, si jamais son géniteur l'avait reconnu. Mais ces noms restent des détails propres aux papiers administratifs : pour tout le monde c'est Clary, et juste Clary. □ âge Dix-neuf ans, seulement dix-neuf années d'existence, la fleur de l'âge, la jeunesse dans son éclat et pourtant déjà dans son déclin. Une fleur à peine éclose et déjà fanée. □ date et lieu de naissance Clary est née en décembre 1995, un jour où il neigeait tellement que les routes étaient impraticables, sa mère lui raconte toujours que c'était la journée la plus éprouvante de sa vie. □ nationalité Américaine de sol, peut être moins de sang. Mais les États-Unis, c'est tout ce qu'elle connait et elle n'en est jamais sortie. Surement ne le fera-t-elle jamais. □ origines Italiennes de par sa mère, anglaises de par son père ; en somme, un mélange purement new-yorkais. □ statut matrimonial Tout ce qu'il y a de plus célibataire. Disons que ce n'est pas sa préoccupation première pour le moment. métier/études Le travail ou le paradoxe de la vie. Voyons voir : on travaille pour gagner de l'argent, mais pour travailler il faut faire des études -enfin dans l'optique d'un bon travail et à long terme- et pour faire des études il faut de l'argent. Là apparait un hic. Et tout ça, ça veut dire : écoles publiques, job en plus du lycée, régime dérogatoire à la fac, fac qu'elle a abandonné avant la fin de sa première année. De toute façon, elle n'aurait pas pu payer la deuxième année, disons que le cancer a juste évincé la question. Alors dès son arrivée à Staten Island, elle s'est démenée pour trouver un truc, n'importe quoi pour gagner de l'argent en toute légalité et en restant habillée. Et elle a trouvé, Clary est vendeuse aux Délices de Lola. Et puis le thé, c'est son nectar, elle adore ça. □ statut monétaire De l'argent, Clary n'en a jamais eu. Tout juste pour survivre. La maison où elle a grandi, c'est à peine croyable si elle tient encore debout aujourd'hui. Le plus drôle ? C'est une location, surement pas légale vu l'état de la demeure. Un taudis loué à Detroit, cette ville ruinée devenue ville fantôme. Nan vraiment, plus pathétique que ça, tu meurs. □ groupe the beavers. Un castor voulant être un lapin.

♡ Bucolique. Clary adore ce mot, sans explication logique ou rationnelle. C'est juste le son du mot lorsqu'il est prononcé, sa musicalité. Elle peut visualiser une peinture à l'huile avec la musicalité de bucolique.
Bucolique. Bucolique. C'est beau, c'est poétique.
Et peut être aussi que, inconsciemment, ça lui fait penser à sa mère. Après tout, bucolique, alcoolique... ces deux mots se ressemblent.
♡ Clary souhaite vaincre son cancer, ne pas perdre ses cheveux (mais elle ne pourra rien contre ça quand ils commenceront à tomber), faire le tour du monde, avoir un van volkswagen, passer son permis, avoir un appartement, avoir de l'argent pour s'acheter un appartement, faire des études, obtenir un diplôme, ne plus être déçue par la vie et les humains qui l'accompagnent, écrire un livre, mourir dans Game of Thrones, avoir quelques milliers de followers sur twitter, avoir de super-pouvoirs comme se téléporter ou contrôler le temps, avoir une famille aimante, adopter un chat qu'elle appellerait Chat, aller à Londres, faire un voyage au Pays Imaginaire, rencontrer des sirènes.
Bien sur, plus de la moitié de ces souhaits resteront toujours à l'état de rêve. Mais tant pis.
♡ Sa plus grande peur inavouée, celle qu'elle veut taire et cacher dans les abysses de son être pour ne pas la voir la frapper au visage d'une évidence dégoulinante, c'est la mort. Mourir. C'est con. Aucune originalité. Juste cette fatalité qui se rapproche de bien trop près, bien trop tôt. Clary est jeune et Clary veut vivre, même si Clary n'est pas sure de savoir ce que signifie la vie. Au final, est-ce une peur de mourir ou de vivre trop peu ? Non, c'est pire que ça, une peur de mourir aussi misérablement qu'elle a vécu : jeune, seule, ignorée, perdue, mal-aimée et tous les adjectifs qui correspondent à une enfance peu idyllique.
♡ Une autre grande peur qui l'accompagne depuis longtemps à présent -qui ne l'a même jamais quitté ; la solitude. Ce noir intense qui se renferme sur elle dans une étreinte meurtrière. Étouffante. Angoissante. La solitude l'empêche de respirer depuis toujours, Clary aimerait s'en débarrasser. Se sentir libre et entourée.
♡ Dans son portable, c'est autant le bordel que dans sa tête. Elle n'a pas d'Iphone parce qu'elle a toujours boycotté Apple. Mais son portable reste peut être le seul objet avec la plus haute valeur monétaire qu'elle possède. Elle passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, davantage pour lire la vie des autres que pour parler de la sienne. Elle joue aussi, à tous ces jeux stupides mais affreusement addictifs. Et puis, surtout, elle écoute de la musique. En boucle. Tout le temps. Elle connait chaque note, chaque parole, chaque respiration par cœur des trois cents chansons sur son portable. Par contre, pour les sms et appels, à part ceux de l'opérateur, on ne peut pas dire que son portable en soit envahi.

Clary a un cancer et Clary en joue. Devenir son cancer, s'apitoyer sur son sort, pleurer, prier Dieu... Trop peu pour elle, Clary aspire à mieux. Elle a un cancer ? Okay, utilisons tous les aspects positifs de cette maladie meurtrière. ☆ La pitié des autres, elle déteste ça mais en abuse allègrement. Dans le bus, elle mérite sa place assise autant que ces mourants fripés. Elle aussi est mourante même si ça ne se voit pas sur sa peau lisse et sa fraicheur. Non, Clary ne laissera pas sa place à une mamie, la mamie devra en chercher une autre. ☆ Des bus, elle en a pris Clary pour venir jusqu'ici. Beaucoup de bus, beaucoup de jours, toujours en fraudant. De Detroit à Toledo, de Toledo à Cleveland, de Cleveland à Pittsburgh, de Pittsburgh à Baltimore, de Baltimore à Philadelphie et de Philadelphie à New York. Elle a vécu son On the road de Kerouac personnel et modernisé. ☆ La musique, c'est ce que Clary chérit le plus. La musique, ça sauve des vies. Des mélodies pour soigner les maux enfouis. De tout, du rock surtout. Ça réveille cette flamme en elle, sa vie, sa rage de vaincre. Ça réveille son espoir, c'est précieux en ce moment. Et puis la gamine s'appelle littéralement espoir, c'est pas pour abandonner face aux obstacles. Alors musique dans les oreilles, elle vaincra ce poison dans ses veines. ☆ Clary, elle est ce genre de fille à se sentir vivante que lorsqu'elle est finalement mourante. Vous savez ? Cette prise de conscience quand c'est trop tard. Imagine Dragons avait raison, everything that kills me makes me feel alive. Bordel que c'est vrai. Y'a qu'en sentant sa vie couler entre ses doigts qu'on réalise son importance. ☆ La drogue lui provoque des crises d'angoisse et de paranoïa, elle évite autant le tabac qu'elle trouve sans intérêt -si ce n'est claquer du fric pour rien- quant à l'alcool, elle préfère ne plus en être familière : des mauvais souvenirs d'un soir trop alcoolisé reviennent ou la peur de finir comme sa mère, alcoolique et sans avenir. ☆ En faisant abstraction des zones sombres de sa vie, Clary est une fille plutôt épanouie et heureuse. En contraste total avec sa mère, sa ville et à peu près tout ce qu'elle connait. A sa place, beaucoup auraient fini dépressifs, alcooliques ou suicidaires -voire les trois à la fois- Clary a choisi de se concentrer sur les choses simples qui la rendent joyeuse, comme la douce chaleur du soleil sur sa peau ou le chant des oiseaux le matin. C'est une optimiste comme on en fait plus, qui se nourrit de sarcasme et de rêves innocents.

pseudo alone together. □ âge 18 ans. □ pays France. □ avis sur le forum a sky full of stars. 765642518

assez explicite ? □ célébrité Liana Liberato □ un dernier mot POUET. (et si vous rajoutez un "l" au bon endroit, vous obtiendrez du poulet)

Say my name and his in the same breath
I dare you to say they taste the same
These friends, they don't love you

Il y a ces moments -aussi rares soient-ils- où le malheur et la malchance semblent s'octroyer une pause.
Ils étaient tout, et c'était une évidence pour tout le monde ; elle n'était rien, insignifiante. Mais eux l'avaient vu. Mieux que ça, ils avaient vu ce qu'ils pouvaient faire d'elle. Il ne leur a fallu qu'une semaine pour la faire passer de personne à quelqu'un.
Et puis il y avait Lui au milieu d'Eux. Ce Lui pour lequel son cœur battait irrégulièrement. Lui a fini par la cueillir, la fleur. La douce fleur naïve. C'était comme un disque rayé, répétant en boucle cette même chanson mielleuse. Quelques mots, quelques sourires, un "je t'aime" droit dans les yeux. Les pensait-il ? Et il l'a défloré, la petite fleur. Caressant sa peau, embrassant sa bouche en pétales de rose, lui disant qu'elle était la seule. Mais le pensait-il ? Puis ce soir-là, chez on-ne-sait-qui, on-ne-sait-où, une fête comme une autre où son cœur rêveur a fait face à la réalité. Un boum douloureux. Un craquement intérieur, le premier, celui auquel on ne s'attend pas. Ce soir-là où, amour dans les yeux, elle est entrée dans la chambre, les idées froissées par l'alcool, et l'a vu accompagné dans ce lit, au milieu des respirations saccadées et des "tu es la seule" susurrés.
Le disque rayé avait arrêté de tourner depuis longtemps. Très tôt, trop tôt. Mais l'entendait-elle, ce silence ?
Dévalant les escaliers, mouillée de larmes, à pleurer à s'en faire mal à la tête, à crier à s'en brûler la gorge.
Deux résolutions : plus d'amour, plus d'alcool.

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Erase myself and let go
Start it over again in Mexico
The best of us can find happiness in misery

La chute. Fatale. Comme tomber dans le néant, sans savoir à quel moment s'écraser contre le sol.
Il parlait, sa bouche remuait, mais rien -absolument rien- ne parvenait jusqu'à ses oreilles. Pourtant elle avait compris le plus important : elle était malade et c'était grave. Tous ces mots formaient cette danse macabre dans sa tête : cancer, leucémie, chimio, biopsie. Elle comprenait la gravité de la chose. Elle comprenait sans donner de réaction. Elle se sentait parfaitement bien, parfaitement calme. Non en fait elle était amusée. Parce que c'était drôle ! Pour une fois, une fois, elle voulait faire une bonne chose, donner sans recevoir : elle s'était rendue à cette journée 'don de sang' à l'université. Mais erreur : sang non recevable parce que leucémie détectée. Et tout un monde s'écroule.
Après le rire premier, tout devient gris. Elle a tenu jusqu'à la biopsie sans exploser, stagnant dans cet état semi-catatonique. Leucémie lymphoïde chronique stade un. Le verdict était tombé. Mais elle a relevé la tête et elle a entendu, ce mot déclencheur dans sa bouche. Famille. Il faut en parler avec votre famille. Implosion.

Les larmes ont arrêté de secouer son corps. L'eau salée est expulsée, le réservoir est vide; tout est sec et tout est bien. La porte s'ouvre, cette femme entre, titubante. Famille. Famille ? Sa mère était morte. Depuis trop longtemps. Seule son enveloppe corporelle subsistait mais sans aucune trace maternelle. Ce n'était que cette chose vivante et titubante, remplie d'alcool, couchant à droite à gauche avec ces IST ambulantes. Mais une mère ? Autrefois, peut être. Dans des souvenirs trop lointains pour qu'on s'en souvienne suffisamment.
Alors les mots se mettent à sortir, ils éclatent dans l'air et sonnent comme des vérités générales. « Tu n'es pas une mère, tu n'as jamais rien fait pour moi à part me mettre au monde. Tu claques tout ton fric dans l'alcool et la drogue, tu uses de l'argent pour des choses qui te tuent alors que, hé, tu n'as jamais pensé que cet argent aurait pu être utile pour mon éducation, par exemple ? Bordel, est-ce qu'au moins tu es au courant que j'ai eu mon diplôme au lycée et que je suis étudiante en littérature ? Est-ce qu'au moins tu sais que je suis encore ta fille ?! » Elle lève un regard vers sa mère, cette épave inerte. La fumée disparait dans l'air, la cigarette se consume d'elle-même et la cendre s'écrase contre le sol. Mais pas de réaction.
Soupir. Lassitude. Évidence. « Tu sais quoi ? Oublie. Oublie-moi, tu as très bien réussi jusque là. Je m'en sortirai toute seule, je me débrouillerai. Et je m'en vais, t'auras plus à me voir ici ! Je pars. Je vais retrouver mon père et mes frères. Peut être... peut être qu'avec eux, je pourrais enfin comprendre ce que signifie le mot "famille". » Explosion.

Liste de choses à faire à New York :
_ ~~trouver un job~~
_ ~~voir la Statue de la Liberté~~
_ rencontrer les Lowe
_ monter en haut de l'Empire State Building
_ ~~rejoindre un groupe de soutien pour cancéreux~~
_ passer une journée à Central Park
_ trouver un oncologue à Staten Island

le titre et puis le nom de famille me rappelle tellement la pièce de théâtre de musset, lorenzaccio qui a éclairé mon année de terminale bienvenue en tout cas, je lirais le résumé de ton perso et t'enverrai un mp si un lien me vient.

Bienvenue parmi nous I love you

toi, t'es là à me filer du rêve en petite dose, sale pingre. Écris vite ta fiche et donne à mon salopard la soeur dont il n'a jamais rêvé

t'es belle.
( on peut pas envisager l'inceste i guess ?)
dafuq.

bienvenue chez toi

Shiva Mortega a écrit:: le titre et puis le nom de famille me rappelle tellement la pièce de théâtre de musset, lorenzaccio qui a éclairé mon année de terminale bienvenue en tout cas, je lirais le résumé de ton perso et t'enverrai un mp si un lien me vient.

on m'a ôté les mots de la bouche. a sky full of stars. 2014417941

tout pareil, bienvenue. I love you

god, comme t'es belle, on aurait envie de te manger maintenant, et dire fuck le poulet. bienvenue sur le forum, bonne chance pour ta fiche & si jamais tu as besoin d'un coup de main pour quoi que se soit, ça me fera plus que plaisir de t'aider.

le titre et ton avatar, choix parfaits a sky full of stars. 667360382

bienvenue parmi nous I love you

priscaaaaaaa. je suis tellement contente de te retrouver ici! Ton pseudo vend du rêve et liana te va si bien. moi je veux un lien avec toi, c'est inévitable. je te mpotterai que je serais sur mon pc. Bienvenue parmi nous, n'hésites pas si tu as une quelconque question, bonne chance pour ta fiche ma belle.

shiva, lev - aaah d'anciens terminales L. on se comprend. en effet en effet, nom tout droit sorti de Lorenzaccio, en hommage à cette louise strozzi morte ridiculement "ah, je meurs ! / Elle meurt." tout ça à cause de ce salviati qui n'a pas supporté qu'une femme lui résiste. Goujat, va.

lydia badass, lydia ~~all 'bout that~~ bass - merci ! j'aime bien le pseudo

roman - et toi sale gueux ça va, tu le vis bien d'avoir un genre littéraire comme prénom ?
(hm, sujet intéressant, faut que j'y réfléchisse.. peut être que le "demi" devant sœur/frère annule l'inceste ?)

clyde - nooon mais d'où tu veux me manger toi, franchement ? t'as si faim que ça ? on n'est pas nourris sur sog ?
merci.

charlie - merci et que dire de tes choix ! lily + l'amnésie il nous faudra un lien, tu sais.
parce que, déjà, voilà quoi:

rose - lauraaaaaaaaa moi aussi !
t'es belle en blonde. j'attends ton mp impatiemment alors.