i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12)

socrate should have writen comics. — barbieklaus@tumblr.

nom complet louise anderson. plus tard, son prénom se diminua en lou. une j'm'en foutiste jusqu'au bout celle-là. □ âge vingt-six ans, à ses plus grands regrets. elle aimerait en finir rapidement avec cette vie qui se révèle ne pas être à la hauteur de ses attentes depuis des années. □ date et lieu de naissance le quatre août 1987, au cœur de new york, dans une clinique privée, assez hype à l'époque. □ nationalité américaine. □ origines irlandaises et allemandes, même si ça remonte à loin. □ statut matrimonial célibataire, qui voudrait d'une flemmarde comme elle ? en réalité, c'est compliqué. elle se laisse croire qu'il ne la vaut pas. métier/études aucune études dans le passé, elle a lâché l'affaire après le high school. trop de pression venant de ses parents, trop de lacunes, pas assez de confiance en soi, c'était voué à l'échec. elle est alors devenue propriétaire d'un magasin de comics. □ statut monétaire au seuil moyen-pauvre, avec quelques problèmes financiers. ses dettes la rattrapent. pour l'instant elle tombe dans une spirale dangereuse, l'arrêt sera brutal. □ groupe the beavers.

♡ Quand Lou n'est pas trop occupée à faire des grimaces ou à grogner dans sa barbe, elle s'en prend généralement à tout ce qui bouge en soupirant un fuck. Que ce soit chez elle, en compagnie ou dans les rues de l'île, elle n'a aucun remord à le prononcer. Le mot fait presque parti de son caractère, de son état d'être. Il représente sa vie.
♡ Elle rêve d'une vie simple et calme. Il n'y aurait pas de défis, de concours, de quêtes du pouvoir, etc. Un monde où chacun se contente de ce qu'il a.
♡ Elle a une peur horrible de devoir finir à la rue, d'être dépouillée de tous ses biens, et de faire honte à la famille plus qu'elle ne l'a déjà fait. Même si elle a tout fait pour en arriver à la, il y a une limite et cette limite est une peur insaisissable qui lui tord les intestin et écrase son cœur à chaque fois qu'elle y pense.
♡ Être oubliée. Par son grand frère, ses amis, ses connaissances, ses clients. Se retrouver toute seule dans ce monde à la con qui la terrorise.
♡ Des sms auxquels elle n'a pas encore répondu parce qu'elle a la flemme de tout. Des selfies parce qu'elle s'ennuie comme pas possible chez elle, la plupart avec son chien, teddy. Des applications aussi inutiles les unes que les autres. Elle les ouvre que très rarement. Disons qu'elle les utilise outrageusement deux jours après les avoir téléchargé, mais qu'elle les abandonne aussi rapidement.
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« I paint my nails black,
I dye my hair a darker shade of brown
'Cause you like your women Spanish, dark, strong and proud
I paint the sky black
You said if you could have your way
You'd make a night time of today
So it'd suit the mood of your soul. »
- LANA DEL REY

« Encore un F en mathématiques ? » Ce n'était pas une question en soit, mais plutôt un reproche. Je voyais la colère jaillir de la poitrine de ma mère. Je l'entendais exploser avant l'heure. Ça se passait toujours de la même façon. Je rapportais mon bulletin de semestre à la maison. Ma mère le voyait en premier et avant même que mon père ne rentre du boulot, je me faisais tirer les oreilles. Et la même chose se reproduirait avec le patriarche de la maison. J'aurai environ une heure et demie de répits si ma mère ne pétait pas trop les plombs ce soir. Le pire n'était pas passé. Je sais que j'aurai droit à des reproches pendant tout le semestre suivant, voire jusqu'en fin d'année scolaire. Ma stressait un peu trop quand il s'agissait de l'école. Moi, j'avais tellement accumulé de retard que je me cachais dans mes rêves pour oublier mes lacunes et ma situation délicate. C'est un cercle vicieux. Plus je fait face à l'échec, plus je m'enfonce dans la médiocrité. « Louise, comment peux-tu me faire ça ? Quand est-ce que tu comprendras que si tu ne te reprends pas, tu vas sombrer. Mais évidemment, on n'écoute pas, on n'en fait qu'à sa tête. Eh bien regarde ce qu'il t'arrive! Tu ne ramasses que ce que tu sèmes! C'est pas donc difficile de se bouger l'arrière train et de travailler. Regarde ton frère et ta sœur! » La comparaison dont je n'échappais jamais. Il fallait toujours qu'elle le fasse remarquer. Mon frère et ma petite sœur étaient ses pions préférés qu'elle aimait me cracher à la figure afin de me "secouer les puces". Moi, ça me faisait mal au cœur, écrasé dans sa cage thoracique. J'avais l'impression d'être mal aimée. Et je ne pouvais pas m'empêcher de le reprocher au reste de la fratrie. C'est plus facile de détester Ellie que mon grand frère. On n'était proche. Maintenant, c'est fini. Cette femme autoritaire nous a séparé. L'innocence de nos jeunesses s'était envolé d'un coup de vent. La mienne s'était évanouie dès que j'avais compris ce qu'est la vie... c'est-à-dire rien. Le néant. Une incompréhension qui me remplira le cœur de colère et les yeux de larmes pendant toute ma vie, j'en ai bien peur. A quoi bon vivre alors que c'est si dur ? « Louise ! Ne fais pas la sourde oreille avec moi. Pour l'amour du Dieu, c'est l'année de tes épreuves, fais un peu preuve de maturité. Tu penses pouvoir réussir à faire ça au moins ? » J'avais l'habitude, même si je me demandais pourquoi je me tenais encore dans cette pièce, à me faire charcuter par celle qui aurait du m'écouter, me parler avec raison et essayer de me soutenir. Mais le moindre de mes échecs n'avaient engendré que disputes et reproches. Jamais je ne l'avais entendu me dire : « Louise, pourquoi tu n'y arrives pas ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Jamais. A croire qu'un psy aurait mieux endossé son rôle de mère. Je n'essayais même pas de lui répondre. J'étais trop en colère pour pouvoir prononcer ne serait-ce qu'un mot. Des larmes de furie surgiraient, et je me refusais de lui donner ce plaisir. Alors, je ravalais ma fierté et ma détresse et je commençais à m'éloigner de cette pièce. Tout ce que je voulais c'était me réfugier dans ma tanière et pleurer sur mon sort, mes faiblesses et ma bêtise. « C'est ça, cache-toi, tu ne fais qu'empirer ton cas. C'est pas comme ça que tu vas y arriver dans la vie ma chère. » Ça, je le savais déjà, merci bien. Je sais que je ne suis pas faite pour ce genre de vie. Je suis trop faible pour lui faire face. Aucune volonté, une grande sensibilité, aucune confiance en moi, un échec sans fin. La vie écrase ces personnes. Elle m'écrase. Elle m'étouffe.

(...)

Le paysage chavire bizarrement. Je regarde la table et la bouteille de vin dangereusement vide. Pourtant, ça ne m'inquiète pas. J'ai eu pire soirée. Pour être complètement honnête, cette dernière est la meilleure depuis longtemps. Je ne sais pas si c'est l'alcool qui brouille mon jugement ou bien le personnage qui me tient compagnie à l'autre bout de la table. Lui aussi semble assez arrosé d'ailleurs. Rien qu'en n'y pensant, j'étouffe un rire... qui en déclenche un venant de mon fidèle compagnon. Un cycle vicieux s'installe et cinq minutes plus tard, on se retrouve dehors, essoufflés et avec des crampes colossales aux abdos. « Oh mon Dieu Lou, j'en peux plus... » Je laisse échapper un petit rire, même si je suis à bout de souffle. Ce type me tue à chaque fois que je le vois. On est pire que des gamins ensemble. La preuve, on vient de se faire virer de notre pub hebdomadaire. « Moi aussi. Attend. Respire à grands coups. » Je m'approche de lui et pose une main sur son dos, histoire de le supporter dans sa douleur. Quelques minutes plus tard, le froid reprend ses droits et nous enlève la chaleur dégagée par les heures passées dans le pub. On marche, côte-à-côté, sans but recherché. Nos jambes nous emmènent je ne sais où. On se laisse aller et ça fait tellement de bien. Je ne pense plus aux factures qui m'attendent à la maison, ni au six cents messages que m'a envoyée Ellie ces derniers mois. Tous les maux se sont évanouis avec l'alcool. Ou est-ce quelque chose d'autre ? Quelqu'un d'autre ? Je tourne la tête vers Andrew pour répondre à ma question. Son visage est serein. Ses yeux regardent l'horizon sans vraiment s'en soucier. Il est si calme. Imperturbable. Et ce, même quand nous ne buvons pas une bouteille entière de pinard. Je le trouve beau comme ça. Si seulement j'étais comme lui. Si seulement... « Hey, ça va ? On dirait que t'es pas en forme. » Je sursaute lorsque mes pensées névrosées s'interrompent nettes. Andrew pose un regard scrutateur sur moi. Je rougis légèrement. Sil savait à quoi je pensais... Je me moque intérieurement. « Louise. » Mon prénom en entier sortant de sa bouche est inhabituelle. Il a l'habitude de m'appeler Lou. Je le lui avais ordonné lorsqu'on s'était rencontré pour la deuxième fois au magasin de comics. Je n'aime pas les devinettes, ni les questions à propos de ma vie, alors il a sur retenir toute mon intention, le ventre noué. Il s'arrête. Moi aussi. « Tu peux me dire si ça va pas tu sais. J'aime bien rire avec toi, j'aime bien nos délires, mais je peux aussi t'aider... si jamais t'es pas bien, mentalement... je veux dire -fuck- si t'as quelque chose qui te pèse sur le cœur. » Je n'aime pas parler de mes problèmes, c'est justement ça le problème. J'intériorise et je me plains après. Je fuis du regard, comme je sais si bien faire. Une pro en esquive. « Non, t'inquiète, tout va bien. Je suis juste un peu fatiguée je pense. » Je lui souris. Hypocrite. Les gens ne devraient pas s'inquiéter pour moi, je n'en vaut probablement pas la peine. « Ok, comme tu veux. » Je vois bien qu'il ne me croit pas une seconde, mais je continue de faire l'innocente. Et puis, sa main vient caresser gentiment ma joue qui s'électrifie au contact. Je retiens mon souffle pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce qu'il me sert contre lui et enroule son bras sur mes épaules. Et dans un infime espace de temps, je sens ses lèvres frôlées les mienne. Autre choc électrique. Les choses avancent rapidement. Mon cœur peine à battre. Attends, peut-être qu'il y a toujours l'espoir qu'il ne m'aime que comme une sœur. Et dire que je rêvais qu'il m'embrasse il n'y a pas plus de dix minutes... Que veux-tu donc Lou Anderson ? C'est simple. La voix la moins compliquée. Et pour moi, la moins compliquée, c'était être pote avec Andrew. Lui et moi... je ne peux pas. Ça me fout les tripes en charpie rien que d'y penser. Et le fait d'être ainsi prouve qu'Andrew n'a rien à faire avec moi. Je ne vaux rien. Je suis juste une adulte avec le cerveau d'une petite fille, névrosée et addict à la flemme. Un peu trop brutalement, je me débarrasse de sa chaleureuse embrasse. Pincement au cœur. Une petite voix me dit de ne pas faire ça, mais la peur balaye tout sur son passage. « Je vais rentrer, je suis désolée. Je suis très fatiguée, alors je vais rentrer. A la prochaine. » Pas un regard vers lui -sinon je craquerai- et je pars le plus loin possible. Je m'arrête. « Et merde. » Et des larmes coulent sur mes joues rosies quand je puisse les arrêter. J'ai honte. Je suis en colère contre moi-même. J'ai mal au cœur. Cette fois, je n'encaisse pas.

pseudo lore. □ âge 21 yo. □ pays france. □ avis sur le forum il apporte un brin d'air frais. □ célébrité claire holt. □ un dernier mot j'vous love i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 1893567783

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Comme tu l'as fait remarquer dans les invités, Amanda est tentée. Vous pouvez encore trouver un arrangement, ou ce sera à la meilleure fiche. What a Face

Bienvenue sinon, et si tu as des questions, n'hésite pas. I love you

Bienvenue parmi nous. i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 3060952128

Bienvenue avec la belle Amanda i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 2706441538

amanda la parfaite i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 2014417941

bienvenue parmi nous I love you

!

J'aime le prénom.
Bienvenue.

merci.

excellent choix.
bienvenue ici I love you

amanda est parfaite. i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 2014417941

bienvenue parmi nous. i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 1644040817

merci vous deux i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 312024731

bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! I love you

hedlund

i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 2421699411

merci.

le délai pour ta fiche se terminera le 28 décembre. n'hésite pas à nous demander un trois jours supplémentaire.

et au passage, quelqu'un d'autre tente la belle.

j'aimerai prendre un délai s'il te plait. I love you

parfait. techniquement, tu auras jusqu'au 31 décembre pour terminer ta fiche, mais comme l'autre amanda a terminé sa fiche, on discute entre nous le déroulement.

edit, tu as, cependant, jusqu'à demain pour terminer ta fiche si tu tiens à amanda. après ça, elle ira automatiquement à l'autre & tu pourras prendre ton délai jusqu'au bout, en trouvant un autre avatar.

bon, finalement je laisse amanda à maddison et je change d'avatar et je prends claire holt. I love you

claire est un excellent choix, lou. c'est une vraie bombe, cette blonde. et merci, quand même, ça évitera de devoir trancher entre vous deux.

Merci !!!
C'est vraiment sympa !
Et désolé de m'être imposée comme ça... En m'inscrivant je n'avais pas vu qu'elle était déjà tentée J'aime pas jouer à l'emmerdeuse de service.

c'est rien. i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 1831752649

cette pauvre lou, cette pauvre rien. j'espère qu'elle finira par craquer pour andrew. bref, je valide mademoiselle, bon jeu sur sog.

merci bien clyde. I love you

j'espère aussi pour elle i’m through talking, get out of my cave (lou) (délai 31/12) 4058844158

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