angel of small death.

θάνατος οὐδὲν διαφέρει τοῦ ζῆν . — crédits@tumblr.

nom complet au coin de ses lèvres se déversaient les langueurs d'un passé évanoui. le passé d'une autre, plus sulfureuse, extravagante avec ses liasses de dollars et son arme qu'elle portait comme le bouquet d'une mariée. elle s'appelait bonnie. bonnie winter. □ âge douze mois défilaient avec une telle violence lascive, comme s'écoulaient un à un les douze travaux d'Héraclès...une fois, deux fois, trois fois...cela faisait la vingt-quatrième fois qu'elle comptait sur ses doigts, ces terribles mois. □ date et lieu de naissance la soie rose d'un berceau acheté dans une brocante se gonflait sous le murmure d'un vent d'ici. lui, limpide et indifférent, caressant son visage depuis le 24 ou le 25 mai, ses parents trop bourrus pour se souvenir exactement de sa date de naissance. □ nationalité cela dérangeait : américaine, et l'on voyait déjà les grandes affiches de vedettes dévergondés, les bars d'où de la musique country s'évaporait...le rêve américain sous toutes ses formes, toutes ses courbes, sous sa peau de chrysalide. □ origines c'était presque une évidence, comme un déjà-vu que l'on ne pouvait distinguer nettement. perséphone à la marilyn monroe. grecque de par sa grand-mère maternelle. □ statut matrimonial oh elle captait bien les regards, non pour son charme médiéval, ni même pour ses belles paroles. seulement parce qu'elle était terriblement humaine. personne n'a jamais posé ses yeux sur elle comme lui les échouait sur son visage lunaire, stellaire, lointain, indistinct. métier/études elle rêvait de volupté, de matinées presque effacées sous les rayons de dorure qui s'infiltreraient dans les pièces lourdes, chargées de bouquins poussiéreux. de matinées dans la bibliothèque d'une grande université de ce royaume-uni au vernis puritain. mais elle n'était pas une tête de classe pour pouvoir bénéficier d'une quelconque bourse, et papa et maman se fichaient bien de savoir où leur petite fille trainerait les pieds. libraire, fossile d'un rêve d'orgueil culturel envolé. □ statut monétaire son nom n'était pas fait d'or, le rubis ne saignait pas son cou élancé. les cendres ne s'amassaient pourtant pas dans sa bouche et misérable n'était-elle pas du point de vue judiciaire. elle n'est ni plus, ni moins, qu'une personne quelconque. □ groupe the rabbits.

♡ chrysanthèmes qu'elle s'ornait en couronne fanée, comme une gloire, une splendeur vulgaire. un halo d'incompréhension sur une fleur enterrée de symbole funèbre. elle adorait sa musique lorsque la signification n'était que flou, résonnant comme un mot romantique. mais il n'était que le symbole des morts...parfois les choses terribles sont les plus belles.
♡ sa liste de vœux : avoir sa propre bibliothèque, aussi vieille et lourde que celle de ses rêves d'université - écrire un poème pour elle-même, une ode à une timide vanité, juste pour se sentir héroïne tragique d'un roman pathétique - savoir contrôler ses émotions, un jour peut-être saura-t-elle ne plus verser de larmes - le voir revenir et partager avec lui la lasciveté de son corps, avec la hardiesse d'une langue emplie de haine et gonflée d'un alcool de tristesse immense - avoir le courage de cracher un jour sur le piédestal que les parents prennent dans cette société ennuyeuse...
la liste est longue et son existence si courte, elle se prend pour la Jane Austen des temps modernes alors qu'elle n'est que la pâle copie d'une Madame Bovary.
♡ crainte première : l'obscurité, telle une biche effarée elle fuit les terribles ombres, elles, conquérantes et fières. victorieuses des nuits, muses des dérangés, bonnie s'effraie elle-même plus que tout dans la plainte nocturne des étoiles. elle a peur des berceuses mortelles s'incrustant dans son esprit, peur des images qu'elle se renvoie avec férocité et extrême dégoût pour toute l'humanité, elle a peur de ce qu'elle devient. telle l'âme bestiale de platon, bonnie ne se reconnait plus quand la lumière joue à cache-cache avec elle. bonnie, ça ne l'amuse plus.
♡ crainte seconde : lui avec ses yeux, abîmes de ses vieux désirs, ses vieux démons qui lui chantent toujours de belles balades. lui, l'océan. capricieux et gargantuesque dans lequel elle se jetait avec une affection toute particulière pour la douleur. jouant de la mort comme on joue au poker, l'océan était hadès de ses pensées. elle avait peur tant elle aimait souffrir pour lui, tant il était doux de souffrir pour lui. elle avait peur de se faire mal. elle avait peur qu'il lui fasse encore du mal.
♡ le contenu de son portable : bonnie n'utilise que rarement son portable, aussi elle y range que le strict nécessaire. des messages en pagailles à son frère déraillé, vocales ou écrits ils étaient inquiets et absorbés par une vie quotidienne morose. "tu as pensé aux fleurs du balcon ?" et il mettait du temps à répondre. alors bonnie envoyait un message à la voisine, pour qu'elle y pense, elle, aux fleurs qui se fanent dans son jardin. il y a aussi quelques musiques qu'elle aime bien écouter lors de ses trajets en bus ou en taxi, quand le salaire le permet. elle aime flâner avec elles, mouvementant ses gestes, rendant la simple parole épique. comme dans un film parfois se voyait-elle. et des photos d'elle et de son frangin, des "selfies" baignée de lumière, si bien, qu'il était difficile de distinguer les traits sur les visages souriants, un peu stupides.

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le voile blanchâtre s'éleva du fond, parsemant, dans sa rapide envolée, la surface d'une voie lactée. l'onde se répandit, heurtant les parois pâles et froides d'une tasse beaucoup trop usée depuis des années. une vieille tasse que la jeune demoiselle s'était offerte dans une brocante aux odeurs rustres et singulières, où l'encens se mêlait à la poussière, où les parfums des gens en âge emportaient avec eux la fraicheur d'un matin qui lui rosissait les pommettes. elle enlaça l'objet de porcelaine entre ses doigts gelés, réchauffant ses paumes toutes aussi froides. elle aimait cela, les baisers brûlants chatouillant avec fureur sa peau sensible...sèche depuis la venue de l'automne. se retournant, elle observa de son regard détaché, si familier et étranger à tous ceux qui la connaissaient, les étagères en bois de rose maternant en leurs seins les vieilles éditions de grands classiques. une folie. quelque-chose d'irréfléchi que d'ouvrir une librairie à seulement vingt ans, avec l'argent d'études jamais achevées. capricieuse et fière se montrait-elle parfois, impétueuse dans ses jugements lorsqu'il advenait de son avenir. elle ne voulait pas de la stupide université que ses parents lui proposaient, elle souhaitait oxford, pour sa splendeur et le prestige qui aurait put repeindre ses traits ordinaires. "au fil des pages" , la pancarte se balançait souvent au gré du vent, impérial et frivole, faisant grincer les rouages montés par son frère. elle ne prenait généralement pas la peine d'y prêter quelconque attention, trop absorbée par ses pensées volages. des pensées lointaines, faites de citations d'auteurs oubliés, de langues mortes, d'envols de corbeaux..des pensées semblables à ces bric-à-brac d'orient, où le miel doucereux embrassait les lèvres des passants, où l'opium s'évaporait comme la plus belle des âmes rejoignant la terre sacrée et divine de notre Père. désorganisée comme une pendule déréglée, sonnant les coups de minuit à toute heure de la journée, embrasant son visage d'une grimace douloureuse. elle calmait cela en prenant des cachets suspicieux et dont, surement, elle ne connaissait pas les effets. elle s'en moquait bien. tout comme le bruit irritant de cette pancarte toujours nonchalante. elle avait ce don unique de fermer les yeux sur tout ce qui pouvait entacher les idées de quelconque, oublier, seulement oublier était son salut. papa disait qu'il fallait se confesser pour être heureux...papa était pasteur, il ne comprenait pas au-delà de la superstition. bonnie, elle, disait qu'il fallait oublier. refouler. toujours refouler. refouler l'orage, refouler la tempête, refouler les larmes, refouler les mots, refouler les rires, refouler les sentiments, se refouler. bonnie elle pensait ça depuis quelques-temps. qu'il valait mieux s'oublier dans une tasse de thé, c'était plus honnête qu'un verre d'alcool. et c'est ce qu'elle faisait à présent, elle s’enivrait et s'oubliait. s'anesthésiait. oui, voilà, c'était le mot qui aurait découlait de notre bouche si l'on pouvait seulement apercevoir ces courbes féminines se relâcher, ces paupières, papillons fébriles, se clore, ce cou se tendre comme dans une tragédie, ce visage s'offrir au ciel barricadé d'un plafond. elle s'anesthésiait. se vendait au Léthé avec le plus grand des soulagements. qui savait ce que ces jolies pilules colorées lui faisaient...peut-être que c'étaient elles les gommes d'une mémoire trop lourde de cris qui n'ont jamais franchis la barrière de ses lèvres. les battements de son cœur ralentissaient "doucement...moins vite" pensait-elle, parfois même chuchotant "arrêtes-toi". et on ne savait pas non plus à qui elle s'adressait, à cet oisillon caché sous sa poitrine qui tambourinait encore dans la volupté pathétique de la vie, ou ce visage, cette voix, cette odeur particulière, qui hantaient son esprit comme le minotaure guettait ses victimes dans le labyrinthe. l'océan. telle était sa prière du soir. l'océan. son unique confession. cette germe de passion désastreuse, de luxure vénéneuse, d'amour perdu qui était l'origine de ses amnésies fréquentes. lui, le vagabond, le traitre, lui à qui elle sacrifiait, comme à un dieu cruel, le peu de sa sainteté. lui à qui elle montait des autels d'injures et de larmes. lui qu'elle gardait pourtant dans une boite...boite de pandore qu'elle n'ouvrait que rarement, qu'elle cachait même loin d'elle-même...loin de celle qui s'éveillait la nuit, frissonnante et irrassasiée, basculant sa raison, dérangeant les morales de la société.
déposant la tasse sur la table, elle sortit du tiroir un paquet de Lucky Strikes et en déroba une cigarette. elle n'avait jamais fumé, et cela s'entendait par sa toux fébrile, se voyait par ses doigts mal-à-l'aise entourant l'objet la consumant de l'intérieur. elle en tira une bouffée comme elle l'avait si souvent vu dans les films en noir et blanc, expirant une fumée amère et éphémère comme le fil de son esprit fatigué. et quelque-part, elle savait, dans les profondeurs de la terre, ou les abysses des mers, qu'il fumait aussi d'un air dévergondé.

pseudo je n'en serai jamais satisfaite (la fille difficile repérée angel of small death. 1448172928

). □ âge dix-sept ans de trop angel of small death. 1260744846

. □ pays fwance. Pour la connexion. □ avis sur le forum superbe ! simple, épuré, et avec un accueil chaleureux I love you

. □ célébrité astrid bergès-frisbey. □ un dernier mot laisses-moi kiffer la valse avec mon mec, chuis pas d'humeur à c'qu'on me prenne la tête king

.

Astrid est divine mon dieu. angel of small death. 3587747087

Bienvenue, excellent choix de scénario. I love you

je plussoie mattie jolie, divin choix de scénario et de minois.
bienvenue.

comme j'ai hésité énormément à prendre la belle bonnie ou bien un autre des scénarios de ce beau clyde, je dois juste passer te dire que tu fais un très très bon choix angel of small death. 667360382

et que ton avatar est vraiment sublime angel of small death. 3587747087

et que je viendrai te demander un lien, sûrement angel of small death. 312024731

voilà, bienvenue, je retourne à ma fiche angel of small death. 4058844158

Oh gosh Astrid ! I love you

Bienvenue à toi ! ^^

bordel, tu le donnes que ça? mais ça me mets l'eau à la bouche, cette plume divine, ce début de perfection. j'ai tellement hâte de découvrir la suite, bon courage & officiellement bienvenue, ma bonnie. on garde la pluie d'émotions pour un endroit plus privé.

Bienvenue parmi nous.

le prénom bonnie est tellement beau, puis avec astrid encore plus.
bienvenue.

quel accueil ! mais quel accueil !! angel of small death. 3587747087

vous n'imaginez pas à quel point cela me fait plaisir angel of small death. 2854805733

mattie merci ** je ne connaissais pas la jeune femme de ton avatar, elle doit être si rare angel of small death. 2854805733

je ne pouvais pas passer à côté de ce scénario si léger et frais angel of small death. 2421699411

marnie holland I love you

merci beaucoup !

lev ce pseudo et cet avatar angel of small death. 667360382

je vois que je ne suis pas la seule à être tombée sous le charme (je suis toooooombé sous le chaaaarme

christophe mae sors de mon corps tout frêle !) ! j'ai vu que tu avais hésité à prendre aussi asher (la fouineuse) angel of small death. 2706441538

c'est presque un signe ! et j'accepterai ton lien avec plaisir angel of small death. 1644040817

ton personnage a l'air sublime angel of small death. 2706441538

elvira cet avatar est magnifique ! angel of small death. 667360382

merci !

mon beau clyde ~~c'est comme l'effeuillage, on n'en montre pas beaucoup~~ angel of small death. 1831752649

j'espère que la suite te plaira tout autant ! pour le moment ça me rassure de savoir que tu aimes angel of small death. 2706441538

gardons donc l'émotion pour cet endroit si privé angel of small death. 1831752649

cameron merci beaucoup ^.^

elliot c'est tellement vrai angel of small death. 2854805733

de la part d'un falahee, je me sens toute émoustillée angel of small death. 2421699411

merci !

J'aime toutes ces références, tous ces mythes littéraires glissés par-ci par-là. angel of small death. 667360382

Cependant, j'ai besoin de l'avis de Clyde avant de te valider. I love you

merci beaucoup angel of small death. 2706441538

je suis heureuse qu'on les reconnaisse angel of small death. 667360382

il n'y a pas de problèmes, j'attends donc patiemment l'avis de Clyde angel of small death. 2854805733

juste avant que je quitte jusqu'à demain soir. et sérieusement, je suis juste sans mots. qui m'a donné une perle pareil? ta plume, elle me charme encore et encore, et bonnie, la belle bonnie est juste parfaite, je dirais peut-être encore mieux que je l'imaginais. j'ai tellement hâte de rp avec toi, on comprendra donc que oui, oui mattie tu peux la valider, c'est simple, je suis en amour. je te harcèle demain, comme promis, juste pour qu'on organise notre début ensemble, qui, je suis persuadé, va être d'enfer.

Dans de ce cas, je valide. I love you

oh clyde je suis tellement heureuse que cela te plaise angel of small death. 3587747087

j'avais quelques doutes (puisqu'en ce moment je suis très fatiguée et que...voilà, je fais n'importe quoi angel of small death. 4227814390

) mais bonnie m'a tellement inspiré ! et ce lien est si DRAMATIQUE angel of small death. 4227814390

j'ai donc hâte de demain angel of small death. 1831752649

mattie merci beaucoup ^.^

» ✻ angel of small death & the codeine scene

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