screaming, crying, perfect storms, i could make all the tables turn.

Dans l'amour il y a bien plus que la personne qu'on aime, il y a cette part de soi-même qu'elle nous renvoie, cette haute idée que l'autre se fait de nous et qui nous porte. — crédits@tumblr.

nom complet jolie louise au teint de pêche, on ne s'attend pas à ce que son prénom claque, sa langue contre son palais, d'une voix impérieuse. on ne s'y attend pas, à ce contraste renversant. parce que la princesse a un nom de reine et l'attitude d'une servante. louise, elle n'aime pas son prénom entier. parce qu'il n'est pas joli à hurler, il n'est pas joli à murmurer. alors on l'appelle lou, certains se risquent même à l'appeler lise, parfois. tout est mieux, de toute façon, que louise. seule héritière de la famille redwyne. le nom résonne contre les parois des maisons et s'en suit des cris hystériques. toujours la même réaction. redwyne, grande chaîne, que dis-je, chaîne internationale de prêt à porter de luxe. les plus pauvres achètent des contrefaçons et se persuadent de leur authenticité, les plus riches se demandent bien comment ils ont fait pour vivre sans et théodore redwyne imagine la prochaine de ses créations. engrenage infernal. □ âge vingt-quatre petites années durant lesquelles elle a nagé dans un luxe complet, ultime, barbant, décadent. un luxe addictif. □ date et lieu de naissance selon ce qu'elle sait, elle est née un quatorze février ici, dans la villa familiale. ce qu'elle ne sait pas, c'est que tout est mensonge. que ses parents ne sont pas ce qu'ils prétendent et que cette villa n'a pas accueilli ses premiers cris. cette date, ce n'est qu'un emblème, ce qu'une fabuleuse mascarade qui a commencé à la saint-valentin. ce n'est que des chiffres qui éloignent louise de la triste, implacable vérité. □ nationalité américaine de pure souche, fière de l'être. elle est née ici et elle y a vécu toute sa vie. . □ origines américaine et selon son père, quelques touches françaises qui en réalité n'existent même pas puisque la fille n'est pas de ce père, parce que la père n'est qu'une image. parce que sa vie est une gigantesque illusion. □ statut matrimonial autrefois en couple, heureuse et épanouie, elle s'est aperçu que l'amour ne soigne pas tous les mots et que les choses que l'on pense enfouies ne le sont pas. elle a appris que l'amour dure trois ans et que la vie est l'implacable recommencement d'un événement vieux comme le monde. son couple s'est essoufflé, la flamme s'est éteinte et a emmené avec elle toute parcelle d'illusion. depuis, louise marche et vit mais à peur de l'attachement, à peur de perdre. elle est le parfait petit produit de la gamine gâtée qui ne supporte pas de perdre un acquis et ça la répugne. les hommes, les femmes, elle s'en éloigne. être en couple, ce n'est pas fait pour elle. métier/études actuellement en quête de sa licence de lettres classiques, elle travaille dur pour un jour devenir éditrice et peut-être même écrire son propre ouvrage. □ statut monétaire elle a toujours vécu là, dans ce petit carré de terre, dans la maison familiale, dans cette villa impersonnelle et froide, autrefois simple bicoque que les années ont rendue belle. c'est ici que la richesse familiale a grandi. depuis que theodore redwyne a crée sa première tenue, les zéros s'alignent sur les chèques à une vitesse folle. □ groupe the bees.

□ océan. louise a plus de temps libre que la plupart des étudiants, ce qui lui a toujours permis de prendre des photos, chose qu'elle adore faire depuis son plus jeune âge. comble de l'ironie, la môme déteste y voir son visage mais ce n'est qu'une image, alors elle détourne les yeux aussi secs dès qu'elle croise ses propres yeux. comme une révulsion certaine. mais ce qu'elle préfère prendre en photo, en revanche, c'est l'océan. le goût du sel sur la bouche et l'eau bleue s'étendant à l'infini, ça la fait doucement rêver. toutes ses vacances, elle les passe près de la couverture bleue, c'est une coutume. elle pardonnerait tout pour passer quelques secondes de plus entre les mains de l'océan. pour elle, l'océan, c'est tout un monde, c'est toute une histoire. ce sont des lignes et des lignes de conte qui se noient entre les vagues. louise, c'est une gosse tombée à la mer, perdue entre les algues qui se noie et qui ne voit pas meilleur échappatoire que la nage infinie.
□ devenir éditrice ; adopter un chien ; réussir à faire vivre au moins une fleur ; aller voir l'océan ; arrêter de manger du chocolat ; reprendre le jogging ; se marier ; écrire un bouquin ; finir ses études ; découvrir des secrets de famille ; faire le deuil de son couple ; appeler léa chaque soir pour entendre sa voix ; retourner à l'église ; arrêter de prendre occasionnellement de la drogue dans des billets de cinquante ; voir sa mère plus souvent.
□ devenir pauvre. c'est cliché et c'est grotesque mais louise a une peur bleue de la pauvreté. elle aime l'argent et ne s'en cache pas. elle aime aussi partager mais elle serait bien incapable de vivre dans le strict minimum. louise, elle vit dans l'extrême, dans l'excès, et ce depuis toujours.
□ perdre sa famille. louise est un cliché à elle toute seule, elle le sait et l'entend bien de cet oreille mais sa famille, c'est tout ce qu'elle a de stable. beaucoup de choses ont changé dernièrement et elle a peur que ses parents s'en aillent. sa mère a été diagnostiquée malade il y a quelques temps et louise a une peur bleue de la perdre. elle s'attache toujours trop, la gamine capricieuse.
□ louise n'est pas une grande joueuse alors les applications restent restreintes, mais elle adore quand on lui en propose une. snapchat est clairement addictif, même si de façon générale, elle déteste les photos d'elle. elle sait que celles-là disparaissent et louise est loin d'avoir peur du ridicule. ensuite, il y a ses contacts qui sont beaucoup trop selon elle. il y a ses quelques amis et tout le reste, les mondains, les gens biens et mauvais, les connards, ses exs, toute sa vie en des dizaines de numéro de téléphone. dans son téléphone, on peut aussi trouver toutes ses photos. quand elle n'a pas son appareil, c'est son portable qui sert, cachant bien une trentaine photos de l'océan. on y trouve aussi sa to do list, puisque louise n'a aucune mémoire. ah, et twitter avec qui elle a une certaine affinité puisque c'est elle qui gère celui de theodore redwyne, créateur reconnu dans le monde entier.
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pseudo e. □ âge quatorze ans bientôt. □ pays france. □ avis sur le forum tout en simplicité, j'adore. □ célébrité nina dobrev. □ un dernier mot screaming, crying, perfect storms, i could make all the tables turn. 2014417941

screaming, crying, perfect storms, i could make all the tables turn. 2014417941

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« because i knew
that you would be alright
and in my heart you would stay a while with me
and we danced until the morning light
and you said to me, you said we'll be alright. »
louise, elle n'est pas ce qu'on croit. la valentina, quand on la voit, toute habillée de gucci et de prada, elle fait gamine capricieuse, elle fait enfant roi. et elle l'est, elle l'est aux soirées mondaines et au cocktails. elle l'est trois jours par semaine et ça lui convient parfaitement. mais d'autres parts, et ses amis peuvent en témoigner, louise est sympa. elle est sympa quand on l'appelle à trois heures du matin, elle est sympa quand on pleure ou quand on crie et elle l'est même quand c'est après elle, elle et son sourire, elle et son fric, elle et son calme frigorifiant. la môme s'énerve intérieurement. elle crie et elle pleure quand elle est seule. c'est la tempête, c'est l'ouragan. elle est maligne, elle est capable de tout par amour ou par colère et dans son périple, elle n'épargne personne. mais rares sont les créatures capables de la faire sortir de ses gonds, la gamine pro de self-control. vivre calmement, elle en a fait tout un art. oui, louise elle est sympa. et c'est peut-être ça qui est le plus terrible. enfant turbulente dans le passé, impulsive et colérique, elle s'est détendue et a appris à vivre du bon côté. son image, elle est importante. elle la soigne et la caresse trois fois par jour. twitter? elle ne poste pas avant d'avoir vérifié que chaque mot est bien orthographié. quand elle sort dans la rue, elle fait huit fois le trajet jusqu'à la glace, qu'elle hait, pour vérifier tous les détails insignifiants de sa vie. les erreurs, louise refuse d'en commettre d'autres. louise, elle a bien changé depuis qu'il l'a quitté. ou qu'elle l'a quitté, elle ne sait plus bien. c'est fini. c'est tout ce qu'il reste d'eux et de ces deux ans de vie commune. c'est fini et le passé s'est effacé. ils se sont dits au revoir et voilà, plus rien, plus rien du tout et ça fait mal au cœur. ça fait mal partout et même à la tête parce que c'est le bordel. ce jour-là, elle a perdu le contrôle. elle pleurait comme une enfant en le regardant et en lui disant, désolée mais je ne t'aime plus, mais je ne sais pas, mais c'est tout et puis c'est comme ça. il lui a dit que tout irait bien et elle y croit encore, elle y croit très fort et elle s'y accroche. c'est pour ça qu'elle est sympa, louise. elle n'a pas fait le deuil de cette relation, elle n'arrive plus à avancer maintenant. elle stagne sur un échec qui blesse son ego. qui détruit tout. louise, c'est une battante, aussi. alors le matin, elle se lève et elle court et quand elle va mal, elle demande au chauffeur de papa de l'emmener voir l'océan, loin, loin, de l'emmener par-delà la forêt et la montagne et de la jeter comme une bouteille à la mer, dans l'océan. et à chaque fois, william, le chauffeur, le fait, parce qu'il est payé et parce qu'il l'aime bien, la môme. dans la voiture, elle met la musique à fond et fait de sa vie un clip parce qu'elle n'a rien de mieux à faire. au rythme des notes, elle pleure et elle rit, elle boit et elle fume une malboro light alors qu'elle déteste ça. tout est bon pour oublier un chagrin d'amour. et quand elle arrive devant, elle sourit à l'eau bleue et elle attend. elle attend que tout reprenne doucement son cours.
parce que la roue tourne et qu'un jour, elle ira mieux.

Bienvenue officiellement, et désolée pour le mp du coup. screaming, crying, perfect storms, i could make all the tables turn. 2854805733

Je te mpotterai sûrement dès que j'en saurais un peu plus sur Louise. I love you

(Le prénom est un de mes prénoms français préférés. J'aime tellement sa sonorité. screaming, crying, perfect storms, i could make all the tables turn. 2706441538

screaming, crying, perfect storms, i could make all the tables turn. 2706441538

)

Mattie Robb a écrit:: (Le prénom est un de mes prénoms français préférés. J'aime tellement sa sonorité. )

dans ce cas on est deux.
bienvenue.

Marnie Delhow a écrit:

Mattie Robb a écrit:: (Le prénom est un de mes prénoms français préférés. J'aime tellement sa sonorité. )

dans ce cas on est deux.

On est trois.
le titre.
Bienvenue.

j'étais persuadée qu'il n'y avait pas de nina. (j'avais vérifié en plus. ) je vais essayer de voir avec elle. (je l'adore aussi. il est tellement doux. )
j'en mettrais un peu plus sur louise quand j'aurais des nouvelles pour l'avatar. merci à vous trois.