tricky game.

i need your soul. — gyllenhaaldaily@tumblr.

nom complet Hank Coutell. □ âge Il a trente-quatre ans. □ date et lieu de naissance 01.03.80, Oswego (New York). □ nationalité Américaine. □ origines Canadiennes et écossaises. □ statut matrimonial Divorcé d'un premier mariage, il est actuellement en instance de divorce et refuse cette fois-ci de signer les papiers. métier/études Laveur de carreaux. □ statut monétaire Fauché, suite à son premier divorce. □ groupe Les beavers.

♡ Il est loin d'accorder de l'importance à un simple mot et d'y apporter sa propre définition. Hank se cantonne à son dictionnaire. Ceci-dit, il y a bien un mot ou même plusieurs, un syntagme capable de résumer sa vie au summum. Son existence est un interminable passe-temps, un puzzle aux pièces illimités, un jeu.
♡ La liste de ses souhaits ne s'étale pas sur des kilomètres, elle semble d'ailleurs bien dérisoire et peu originale. Son désir le plus cher se schématise par une furieuse avarice. Hank ne s'intéresse qu'à une hypothétique richesse, tombant d'une loterie.
♡ Il déteste perdre le contrôle de lui-même et de manière plus commune. S'il ne détient pas toutes les cartes en main, Hank se sent presque perdu. Il ne supporte pas qu'une situation lui file entre les doigts et garde toujours un œil sur la partie. Il veille chaque jour à rester maître de ses faits et gestes, abhorrant ainsi toute sensation d'ivresse.
♡ Sa peur la plus grande se résume à prendre l'avion. Hank estime ce moyen de transport comme ingénieux, utile, néanmoins il n'y trouve aucune échappatoire et cela le tracasse quelque peu, l'englobe au sein d'une crainte superficielle.
♡ Son portable c'est avant tout, une application sur la bourse, deux messages vocaux, trois appels sortants vers un numéro surtaxé, quatre jeux récemment utilisés, cinq réveils enregistrés, six gigaoctets de musique, sept raccourcis inutiles, huit numéros non sauvegardés, neuf images coquines et dix photos mal cadrées.
____________________

pseudo Velvet Crowbar. □ âge 26. □ pays France. □ avis sur le forum Frais, épuré, du beau travail. □ célébrité Jake Gyllenhaal. □ un dernier mot Wasabi.

don't keep me away stop your play.
winter, 2007.

« J'espère que c'est une plaisanterie. » Il connaît la réponse, l'espère négative malgré l'importance et les soucis qu'elle engendre. Il s'en moque et déverse sur son mariage une pluie infantile, naît de deux êtres, amoureux peut-être, en proie à un jeu aux règles infondées. « Ne te plains pas, je te laisse au moins le choix. » Elle maquille, furtivement et habile, son monde en terrain de jeu. Ils en sont les pions et les rois, toutefois ils en deviennent les fous. Elle est sa plus belle douleur, l'unique pincement qu'il ressent. « C'est trop aimable. » Ils s'interdisent le bonheur, sans l'un, sans l'autre. Ils construisent, bâtissent des rêves trop grands, veulent d'un avenir en commun, mais ne s'y prêtent qu'en utopie, fondent des perspectives, relativisent parfois et se perdent, se heurtent à quelques défis souvent lancés à l'aveuglette des conséquences. Obéir à ses yeux pour lui plaire, Hank se contrefiche d'un soi-disant effet papillon et plaide difficilement non coupable au jeu des sentiments. Il se ment à lui — à elle, se plie à la volonté d'un jeu d'enfant. Il craint, sans doute, de la perdre, d'effacer de sa vie son doux prénom, de le transformer en un souvenir. « Si je comprends bien, je dois soit mettre un terme à mon mariage ou bien, mettre à mal ma fierté masculine ? » C'est un hiver bien pénible, qu'il affronte à l'aide d'une cigarette, mourant doucement entre ses doigts. Il l'apporte à ses lèvres, trop imparfaites en cette saison. Le dos recouvert par un manteau, issu d'une décennie passée. « Exactement. » Elle cherche dans son regard une réponse favorable, souriante et divine, son ultimatum provoque chez lui, un rire expiré. Elle est forte, bien trop forte pour lui, attachée à une victoire qu'il ne veut lui offrir. Elle joue merveilleusement bien, c'est son plus beau rôle et elle y tient. Il l'aime pour ses qualités et ses défauts, ses manies incessantes, plaisantes. Il semble pensif, comme captivé par cette alliance autour de son annulaire. Or, l'objet ne fait pas le poids face à son esprit de compétition. Il est prêt à tout sacrifier, parce qu'elle lui demande, parce qu'il refuse de perdre — de la perdre, de déclarer forfait, de grandir, d'obtenir une maturité trop longtemps ignorée, de se taire face à ses challenges, parce qu'il l'aime elle, et pas une autre. « J'opte pour la première option, certes plus coûteuse. » Il tombe — une fois encore, dans ses désirs les plus dévastateurs. Il acquiesce, relève le défi. Le mal est fait. Les dès sont jetés, il le sait, plus rien ne le retient dans son mariage, pas même l'image d'une épouse aimante. « J'avoue que tu t'es surpassée cette fois-ci, admirable. » Il caresse l'espoir, d'un jour proche ou lointain, d'appartenir à ses mains, de se complaire à d'autres jeux bien moins enfantins. En attendant, il fait de la patience, la maîtresse de son cœur.