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Mattie Robb.
Mattie Robb

Pseudo : Human.
Célébrité : Lily Collins.
Crédits : ec.
Messages : 363


◆ Busy lives
Carnet d'adresses:
Disponibilité: 3/3 libres.

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MessageSujet: ✽ the chemicals react.   ✽ the chemicals react. EmptyVen 19 Déc - 11:25



drifting out to the sea — candicepattons@tumblr.

nom complet Mattie Robb. Nom mixte qui lui vaut souvent quelque moquerie. □ âge Vingt-six ans. □ date et lieu de naissance Née le dix-neuf décembre à Manhattan. Surprise d'une escapade en ferry. □ nationalité Américaine de souche. □ origines Allemandes. Ses ancêtres ont été soldats pour l'armée de leur pays lors de la guerre. □ statut matrimonial Célibataire. métier/études Serveuse au Darcy's depuis cinq ans. □ statut monétaire Aisé grâce à ses parents, modeste de par son salaire. □ groupe Sweet Bee. Elle n'oublie jamais vraiment son dard.

On attend de vous, dans cette partie, cinq informations précises. Dans un premier point, vous parlerez du mot préféré de votre personnage. Que représente-t-il pour lui, quelle définition lui accorde-t-il ? Dans un second point, vous dresserez sa wish list (ses souhaits). En troisième et quatrième points, vous développerez deux de ses plus grandes peurs. Et, pour finir, vous nous direz le contenu de son portable. Si votre personnage n'a pas de portable, vous parlerez alors du contenu de son sac à main, de sa garde-robe, ou de tout autre objet de 'rangement'. Il n'y a pas de minimum de lignes. Soyez complets. Vous pouvez rajouter une liste de tics, manies et habitudes à la suite, mais c'est tout à fait optionnel. On cherche surtout, avant tout, de l'originalité.

♡ uc.





pseudo Human. L'humaine. □ âge Dix-sept ans. □ pays France. (GMT +1.) □ avis sur le forum On dirait un caca extraterrestre. ✽ the chemicals react. 3282799308célébrité Candice Patton. □ un dernier mot Pamplemousse. Citron. Pampletron.
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Mattie Robb.
Mattie Robb

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Célébrité : Lily Collins.
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Disponibilité: 3/3 libres.

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MessageSujet: Re: ✽ the chemicals react.   ✽ the chemicals react. EmptyVen 19 Déc - 11:25


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Enfourchant son vélo, Mattie gagna le Darcy's où elle avait repéré une recherche d'emploi quelques jours plus tôt. Si ses parents garnissaient son compte en banque d'une petite fortune, elle tenait à subvenir à ses besoins par ses propres moyens. Il y avait trop longtemps qu'on l'enfermait, qu'on l'étouffait entre quatre murs, effrayé à l'idée qu'il ne lui arrive malheur. La jeune femme ne l'avait jamais compris. Peut-être n'avait-elle jamais voulu le comprendre. Quand elle voyait ses camarades d'école rentrer chez eux pour les week-ends et vacances, elle se sentait prise au piège dans la pension. Le nombre de fois qu'elle avait vu ses parents se comptait sur les doigts d'une main - de deux, à la rigueur. Ils n'étaient à ses yeux que des étrangers qu'elle avait haï et pleuré, et quelques fois amèrement regretté. Elle se souvenait encore de la réponse qu'elle avait donné à sa première amie pour la vie. Mes parents sont morts. Ce n'était que sous ses draps qu'elle s'abandonnait à des larmes silencieuses, des pleurs d'une petite fille laissée pour compte. Ce jour-là, Mattie avait la ferme intention de reprendre sa vie en mains, malgré les protestations de ses géniteurs. Des géniteurs, voilà ce qu'ils étaient. Elle cala maladroitement sa bicyclette contre une barrière de bois et pénétra dans le bar. L'atmosphère qui s'en dégageait contrastait si fort avec le calme et la tranquillité auxquels elle avait été habituée qu'elle en fut toute étourdie. Mais, sourire aux lèvres, elle demanda le patron. Non, excusez-moi, je voulais dire la patronne. Personne ne se retourna sur sa faute. Mattie était transparente. Certainement était-ce parce qu'elle ne tenait aucun verre, ne cherchait à participer à aucune des conversations animées ou affichait, malgré ses yeux rieurs, une expression gênée. Elle se confronta bientôt à la propriétaire des lieux qui chaussa ses lunettes sur le bout de son nez afin de détailler de bas en haut la candidate au poste. Mattie ne se sentait pas encore à l'aise avec les regards et le jugement que les autres portaient sur elle. Elle baissa la tête, nerveuse, après avoir tendu son curriculum vitae étrangement vide. Un parcours scolaire plutôt correct, l'obtention de son diplôme avec mention, mais aucune expérience professionnelle. La bonne femme rechigna et lui rendit son papier brusquement. Je crois que je vais m'en aller. Mattie commençait à douter de cette idée d'indépendance. Elle lui semblait soudain naïve et idiote. Néanmoins, alors qu'elle s'apprêtait à tourner les talons, la patronne siffla de sa voix haut perchée qu'elle la prenait à l'essai. Un test. Si elle réussissait, elle était officiellement engagée. Si elle échouait, les seules fois où elle passerait la porte du Darcy's seraient pour venir commander une bière. Mattie fronça les sourcils. Sans autre entretien ? Son interlocutrice pouffa et Mattie, offusquée, se rembrunit en passant derrière le comptoir. Qu'est-ce que je vous sers ? Cette réplique propulsa Mattie tout droit sur le chemin périlleux de la vie. Si on lui avait dit que cinq ans plus tard, elle essuierait toujours les verres et les allusions déplacées d'ivrognes solitaires. Drôle de vie peignait-elle là, Mattie. C'était pour ces égards qu'elle leur souriait.


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Elle traversait l'allée du jardin, vêtue d'une simple nuisette. Endormie, somnambule, inconsciente. Ses rêves se jouaient d'elle depuis une semaine maintenant, la guidant au même endroit. Au seuil de cette vieille bicoque habitée par un certain Moriarty. Cette nuit-là, Mattie monta à la fenêtre de l'étage et tomba bruyamment sur le plancher. Mais elle gardait les yeux fermés. Il n'y avait rien de nouveau à cela, elle se vantait d'un sommeil lourd depuis son plus jeune âge. Elle traversa la pièce dans laquelle elle se trouvait pour en rejoindre une autre, les bras ballants. Elle ne sursauta pas au son des pas derrière la porte, ni au cliquètement de la poignée. Incapable de se douter de la maison qu'elle arpentait et de la personne qui la surprenait en pleine inspection. Mattie cherchait bien quelque chose lors de ces escapades nocturnes. Un élément de son histoire, de son passé. Elle ne savait pas, n'avait pas même la conscience pour deviner. C'était comme si, à la nuit tombée, quelqu'un se glissait dans son corps pour le contrôler. Si seulement elle pouvait rêver de nuages et d'arc-en-ciels. Depuis toujours, elle était hantée par ce souhait immatériel : être dans la norme, se fondre parmi les hommes. Alors qu'elle touchait les meubles de chêne, ouvrait les tiroirs d'une commode, les portes d'une armoire, on lui tapa sur l'épaule. Moins une tape qu'une caresse. Il aurait dû la frapper, l'assommer, la dénoncer à la police. Au lieu de ça, il la frôla. Il ne cherchait qu'une explication à sa présence, après tout. D'autant qu'elle ne semblait pas avoir en tête de le voler. C'était plus profond, le spectacle qui se donnait à cet instant. Intérieur, imperceptible. Inconnu. Au contact de cette main, Mattie frissonna et la maison produisit l'écho de ses pleurs, de ses cris, de ses hurlements. L'écho de sa peur. Mattie paniquait, en sueur. L'autre essayait de stabiliser ses convulsions. Rien n'y faisait. Arrêtez, arrêtez je vous en prie. Je ne vous veux pas de mal. Dîtes-moi juste — Il s'obstinait, le bougre. Et Mattie s'arrachait les cheveux, hystérique, dépassée. Elle tremblait sans parvenir à se calmer. C'était cette force qui pénétrait son âme, cette étrangeté dans son cerveau. Dîtes-moi seulement ce que vous faîtes là, et je n'appellerai pas les autorités. Mais elle ne pouvait pas parler, Mattie. Ce n'était qu'un demi-éveil. Pour elle, cette scène n'avait rien de réel. Mattie échappa à l'emprise de cet homme, étonnamment serein, et s'enfuit à grandes enjambées, expulsant l'air de ses poumons. Une douleur sourde agitait son coeur. Son pouls, ses battements. Tout s'accélérait. Elle perdait le contrôle. Moriarty ouvrit la fenêtre et son cri résonna dans la ruelle où courait Mattie. C'est à l'asile qu'il faut aller ! Il avait tort. Mattie n'était pas folle. Elle essayait de retrouver les pièces du puzzle.
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